Nous étions 14 "arctistes" pour cette première découverte des parcours en étoile autour du Centre d’hébergement de Lathus.
Les vallées de la Vienne et de la Gartempe révélèrent de jolis paysages, où la nature demeure reine, mais les dénivelés s’affirmèrent, manifestement il ne faudra pas oublier le petit plateau et le coup de pédale souple.

L’Amicale avait déjà fréquenté la base de plein air de Lathus, sur le bord de La Gartempe, au fond d’une vallée profonde, nous sommes en limite du Haut-Limousin.
Sur une demi-journée, Montmorillon et sa cité de l’écrit nous semble accessible. Des petites routes vallonnées, sans grande circulation, nous conduisent à la sous- préfecture de la Vienne (86) par Saulgé. La ville présente tous les commerces, même si à cette époque de l’année, la cité nous parut un peu triste, de nombreux bouquinistes étaient fermés. Le musée de l’imprimerie, lui, était bien ouvert.
Le retour se fit par la route basse, rive droite de La Gartempe, avant de remonter vers Lathus (le village) pour redescendre vers le centre.
Une balade légèrement plus longue nous permit d’atteindre l’Isle-Jourdain, son viaduc, un coin de pique-nique très sympathique. La matinée ne se fera point sans la pause café à Adriers et une agréable surprise à la petite chapelle d’Entrefins. Le retour par Moussac où un café est possible, nous rentrerons à travers la lande, traversant les nombreuses petites rivières, la Grande Blourde, le Ris, le Ris Tort, la Petite Blourde... Nous sommes au pays des moutonniers et atteindre Moulismes n’est pas si facile. La fin du parcours fut beaucoup plus aisé.
Il nous fallut voir l’autre côté de la Vienne, côté Lussac-les-Châteaux, reprenant la route de la veille, mais à l’envers, l’église de Plaisance mérite le détour, le café rapide sur le parking de la N 147 peut rendre service. Nous fréquentons la rivière Vienne après Persac jusqu’au lieu-dit Le Pont à l’entrée de Lussac-les-Châteaux. Deux possibilités s’offrent à nous, un retour direct en grimpant sur la ville, tous les commerces sont ouverts, ou prolonger par la route cyclable jusqu’à Civaux, son cimetière mérovingien, son musée archéologique, son bassin des crocodiles qui profitent de l’eau chaude récupérée à la centrale atomique toute proche. Le village dispose même à ce jour d’une boulangerie. Le pique-nique peut-être agréable sur le bord de l’étang aménagé, proche de l’école.
Le retour longe la rive droite de la Vienne jusqu’à Lussac où nous reprenons le plateau quasiment jusqu’à Saulgé dont l’église mérite un arrêt, mais nous l’avions déjà fait le premier jour, voir si problème d’éclairage. Il reste une longue ascension en plateau jusqu’au lieu-dit Tralage... La suite n’est qu’une formalité.
Pour le dernier jour, nous partîmes sur Bourg-Archambault et son très joli château, le ravitaillement en pain étant possible au village de Lathus. Après, nous entrons dans un grand désert commercial, des petites routes dont certaines gardent précieusement un duvet de mousse verte. La petite église de Thollet vaut un petit crochet, le château de La Tour aux Paulmes peut-être un lieu de pique-nique privilégié. Le retour par Azat-le-Ris et Thiat ne présente pas de difficulté et nous sommes très proche de la Gartempe et du centre.
Sur ces routes qui méritent d’être connues, même si pas toujours faciles, nous avons constaté que les commerces, hors grosses agglomérations, sont particulièrement tenus par des Anglais et des Hollandais.
Qu’importe, nous avons apprécié, merci à Jean de nous avoir préparé ce séjour.
Il nous faudra sûrement revenir en 2022 pour peaufiner les visites et cerner petits et grands parcours.