Quelques gouttes de pluie essayèrent de nous décourager le samedi, peine perdue, le soleil brillait sur la dune du Pilat, avec une vue superbe sur le bassin, ses bancs, ses chenaux, seul le sable réussit à alourdir nos pas dans la descente. Maîtrisant parfaitement sa région et son histoire, Annie détailla le passé d’Arcachon, l’histoire des villas du quartier d’hiver, de l’ancien casino mauresque, du port bien sûr...
Finalement dans une région aussi plate nous réussîmes à atteindre un dénivelé conséquent. Ce fut l’occasion de constater que si, les pistes cyclables peuvent s’améliorer (ne peut-on pas toujours faire mieux ?) le réseau dense nous permit de circuler sans danger et sans nous perdre au milieu d’un flot d’automobiles impressionnant.

Le dimanche permit, avec une météo sans faille, de découvrir le quartier un peu "bourge" du bassin. L’aller et retour en bateau de l’embarcadère d’Arcachon au Ponton du Cap Ferret donna une note folklorique, originale et sympathique. Les villages de pêcheurs, dont celui de l’Herbe, conjuguèrent marche et orientation dans les dédales des maisons ; l’église algérienne nous interpella ; la visite du phare nous fit atteindre des sommets ; le bout du cap laissa entrevoir des voyages plus lointains. L’allure fut toujours celle de la balade, lente, décontractée, renforçant cette idée positive et réjouissante que nous étions en vacances, tant pis, si notre patron n’est pas satisfait.

Le lundi, les cyclos-randonneurs se transforment en poètes, le chemin du littoral apporta sa touche bucolique, la nature, les oiseaux, des pontons de bois presque exotiques, un marais qui évolue à la discrétion des marées. Quelques ports apportèrent une touche de couleurs avec les bateaux et les cabanes typiques des ostréiculteurs.
Nous n’étions pas dans une pratique kilométrique, de nombreux arrêts apportèrent une information, permirent quelques photos, favorisèrent des rencontres.

Annie et Michel avaient parfaitement préparé cette rencontre, l’accueil fut royal, Hervé ajouta quelques détails et beaucoup d’humour, et que dire de ce déjeuner dans la cabane de Sébastien où la convivialité, la gourmandise, la décontraction, la chaleur humaine nous firent oublier tous les maux de la planète.

Merci à vous pour tout ça.