
16 janvier 2000, en vertu d’un argumentaire, une trentaine de cyclos de la ligue Poitou-Charentes de la FFCT ont décidé la création d’une amicale, militante d’une pratique qui se veut surtout non mercantiliste, un piège où les dirigeants des grandes fédérations semblent donner tête baissée pour assurer des effectifs, sans respecter l’histoire d’un mouvement qui nous a réunis et qui se voulait essentiellement "tourisme".
Les femmes et les hommes qui sont invités à débattre et à se prononcer sur l’éventuelle création d’une structure type loi 1901 ne sont pas à priori des consommateurs de loisirs clé en main. Ils ne sont pas non plus des pratiquants quelconques qui critiquent sans avoir jamais mis la main à la pâte.
Ce sont des gens d’expérience qui ont roulé leur bosse...
Nous avons réuni des dirigeants de longue date qui se sont investis à différents niveaux des structures, des présidents fondateurs de clubs, des dirigeants de CoDep, de Ligue, de commissions fédérales et même d’ex-membres du comité directeur de la fédération...
Ce sont des gens qui ont une grande expérience de l’associatif.
En tant que pratiquants, un large éventail est représenté du "diagonaliste" confirmé à l’adepte de la sortie familiale, du randonneur au long cours que les voyages itinérants ont conduit dans toute la France et même à l’étranger, à l’animateur de brevets pour débutants et d’encadrement de jeunes...
Ce ne sont pas des gens que l’on peut qualifier de sectaires.
Mais ?
Depuis quelques années, une évolution des pratiques fédérales conduit, sans qu’il soit possible d’imaginer sinon un retour en arrière du moins une modération :
– vers un goût de paraître à tout prix,
– vers la commercialisation des organisations qui sont le fondement même de notre pratique, le "Cyclo-tourisme",
– vers une gestion des structures où les élus affectionnent les titres mais délèguent les charges de leurs fonctions à des permanents rétribués.
A-t’on besoin de tout ça pour prendre du plaisir ?
Ne peut-on pas réussir notre bonheur autrement ?