Quelques jours avant la balade, le temps n’était pas très engageant pour aller faire du vélo dans le Lauragais. Le jour de la sortie, la météo a changé et nous avons même eu un peu de soleil.
Pour les Toulousains, le rendez-vous est fixé au Port Saint-Sauveur et, pour les autres, à Saint-Orens au parking du centre commercial.
Peu après le départ, nous empruntons un chemin très boueux sur un kilomètre, tout ça pour éviter une côte. Au bout de cette galère, sur la commune d’Odars, nous apercevons, au milieu d’un champ, un superbe pigeonnier du XVIIe siècle en brique établi sur huit arcades en plein cintre, et face à une belle demeure.
Arrivés à Fourquevaux, une sympathique épicerie solidaire et associative nous permet de faire quelques achats pour le pique-nique de midi. Un membre de l’association du patrimoine, natif du village, nous fera la visite. Nous verrons la maison de Jean-Paul Laurens, un peintre Lauragais célèbre (1838-1921).
Il est l’un des peintres de l’Histoire les plus célèbres. S’inspirant généralement de scènes historiques ou religieuses, les œuvres liées à l’école "des pompiers" se caractérisent par leur souci du détail, la reconstitution minutieuse et hyperréaliste des décors, des costumes et des personnages.Toulouse accueille certaines de ses œuvres : « Les Jeux floraux et les Troubadours », « La Muraille », « Le Lauragais » qui peuvent être admirés au Capitole, et « L’Agitateur du Languedoc » au Musée des Augustins. Laurens a également réalisé de grands chantiers publics : à l’hôtel de ville de Paris, au Panthéon de Paris, à la bibliothèque de la Sorbonne, et le plafond du théâtre de l’Odéon.
Puis nous nous dirigeons vers l’Orangerie du château datant de 1750. Nous avons juste l’autorisation d’entrer dans le parc car il est privé. Il est classé monument historique et faisait initialement partie des dépendances du château. Ce bâtiment sans étage est couronné par trois frontons ornés de mascarons et de bas reliefs dont un représente Flore, la déesse de la nature.
Après cette journée très intéressante, nous rentrons et arrivons aux voitures avec la pluie.
Marie-Agnès